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La médecine préventive comprend essentiellement les rendez-vous de vaccins (pour les animaux qui sortent mais aussi pour ceux en intérieur), qui aident non seulement à protéger (voire à traiter) des maladies répandues mais qui constituent aussi un moment privilégié pour aborder la question des traitements antiparasitaires (à faire de préférence avant d’être envahis) mais également des bilans sanguins pour les animaux à risque ou vieillissants, des dépistages génétiques pour les races concernées, des échocardiographies pour les races prédisposées aux maladies cardiaques (ex : Cavalier King Charles), des opérations pour prévenir de possibles troubles de santé (ex : gastropexie au cours d’une stérilisation pour éviter une possible torsion d’estomac)… Ces bilans de santé réguliers permettent aussi de dépister et prendre en charge à temps des anomalies passées inaperçues jusque-là et de poser les questions qui vous préoccupent à un professionnel de santé. Mieux vaut prévenir que guérir !

L’identification des carnivores domestiques est obligatoire en France et doit se réaliser avant l’âge de 4 mois pour les chiens et avant l’âge de 7 mois pour les chats. Elle peut se réaliser par implantation d’une puce électronique (technique rapide ne nécessitant pas une anesthésie, permet à l’animal de voyager à l’étranger, compatible avec l’utilisation de litière/chatière électronique), par tatouage (anesthésie obligatoire) ou les deux.

L’échographie est une technique d’imagerie médicale basée sur les ultrasons : elle permet de visualiser les organes dans l’abdomen. Cet examen est non invasif et ne présente aucun danger d’irradiation. Il peut nécessiter une tonte pour permettre un bon contact de la sonde sur la paroi abdominale, avec du gel échographique ou de l’alcool médical, et se réalise la plupart du temps sur le dos, vigile, sauf pour les animaux trop stressés ou trop douloureux qui peuvent nécessiter une tranquillisation.

L’échographie abdominale permet de visualiser des organes comme les reins, la vessie, le foie, l’estomac, … Elle peut être utilisée pour :

- Diagnostiquer une maladie (calcul dans la vessie, corps étranger dans l’intestin, tumeur, …)

- Suivre l’évolution d’une maladie

- Confirmer une gestation

- Guider le vétérinaire lors de certaines interventions (prélèvements d’urine ou ponction d’une masse par exemple)

Dans le cadre d’une échographie abdominale complète pour le diagnostic d’une maladie, il est impératif d’amener l’animal à jeun depuis au moins huit heures (de nourriture uniquement, pas d’eau) car un estomac rempli est difficilement visualisable et peut empêcher la bonne visualisation des autres organes.

L’échographie est une technique d’imagerie médicale basée sur les ultrasons : elle permet de visualiser les organes dans le thorax, et en particulier le cœur. Cet examen est non invasif et ne présente aucun danger d’irradiation. Il peut nécessiter une tonte pour permettre un bon contact de la sonde sur la paroi abdominale, avec du gel échographique ou de l’alcool médical, et se réalise la plupart du temps en position debout, vigile, sauf pour les animaux trop stressés ou trop douloureux qui peuvent nécessiter une tranquillisation.

Une échocardiographie permet de :

- Diagnostiquer des maladies cardiaques : pour des animaux présentant un souffle cardiaque et/ou des signes cliniques compatibles avec une maladie cardiaque ou sur des races prédisposées, notamment en prévision d’une anesthésie

- Suivre des maladies cardiaques

- Guider le vétérinaire lors de certaines interventions (ponction d’épanchement péricardique par exemple)

La radiographie est une technique d’imagerie médicale basée sur les rayons X, qui permet de visualiser les os et certains organes. C’est une technique non invasive et non douloureuse, qui se réalise la plupart du temps vigile, sauf pour les animaux trop stressés ou douloureux ou pour certains diagnostics particuliers qui nécessitent une relaxation musculaire suffisante : une tranquillisation voire anesthésie générale est alors nécessaire.

La radiographie permet de :

- Diagnostiquer des troubles osseux (fractures, dysplasie de hanches …) et des maladies (anomalie de taille ou de position d’un organe, présence d’un calcul ou d’un corps étranger, inflammation pulmonaire …)

- Suivre l’évolution d’une maladie

- Compter le nombre de fœtus lors d’une gestation

- Guider le vétérinaire dans le choix de son matériel pour une intervention chirurgicale (notamment lors de fractures)

Dans le cadre de l’analyse d’une masse ou d’un organe, une analyse histologique (analyse des tissus) est parfois recommandée. Pour obtenir un échantillon de la masse, deux techniques peuvent être employées :

- Une cytoponction : carottages et/ou aspiration de cellules dans la masse/organe. Il arrive qu’on ne puisse pas avoir de réponse lorsque trop de sang contamine le prélèvement ou que les cellules intéressantes n’étaient pas comprises dans l’échantillon.

- Une biopsie : prélèvement d’un morceau ou le plus souvent de la totalité de la masse/organe, sous anesthésie. Cette technique est plus invasive et nécessite une anesthésie mais donne de meilleurs résultats pour le diagnostic, voire est curative quand l'entièreté de la masse peut être retirée.

Des analyses sanguines peuvent être proposées dans un cadre préventif (bilan préopératoire ou pour vérifier l’absence de contre-indication avant de donner un médicament), pour détecter une maladie (diabète, anémie, …) ou pour un suivi (pour une maladie rénale chronique par exemple ou pour vérifier l’efficacité et/ou l’absence d’effet secondaire d’un médicament).

Il est recommandé d’amener l’animal à jeun (de nourriture uniquement) car un repas récent peut fausser certaines mesures. Pour certains médicaments un délai entre l’administration du médicament et l’analyse doit être respecté. La prise de sang peut être réalisée sur différents sites (jugulaire, patte avant, cuisse, …), avec ou sans tonte selon l’état apparent de la veine.

Les analyses réalisables sur site comprennent :

- Une Numération-Formule Sanguine : évaluation des globules rouges, du nombre de plaquettes et du nombre de cellules immunitaires

- Une biochimie : évaluation des paramètres sanguins en lien avec le rein, le foie, le pancréas, le taux de sucre dans le sang, les protéines sanguines, suivi de la progestérone, cortisolémie…

- Un test SIDA/Leucose du chat

Certaines analyses nécessitent un envoi à un laboratoire externe.

L’urine est récoltée lors d’une miction spontanée, par sondage ou par prélèvement échoguidé directement dans la vessie (cystocentèse). Plusieurs tests peuvent être réalisés :

- Mesure de la densité urinaire

- Bandelette urinaire pour détecter la présence de sang, glucose, bilirubine, protéines, corps cétoniques et mesure du pH urinaire

- Analyse au microscope pour détecter et identifier d’éventuels cristaux urinaires

- Réalisation d’un frottis coloré pour examiner les cellules présentes dans l’urine et la présence éventuelle de bactéries

Parfois l’envoi de l’urine à un laboratoire extérieur peut être nécessaire pour des analyses plus spécifiques (recherche d’un agent pathogène, mesure du Rapport Protéines/Créatinine Urinaires dans le cadre d’une maladie rénale chronique notamment, …)

L’urine étant un milieu assez instable, dans le cadre d’une analyse urinaire l’échantillon doit être le plus frais possible pour ne pas fausser les résultats : il faut amener un échantillon si possible juste après récolte lorsqu’une analyse est nécessaire.

La thérapie au laser utilise la lumière laser sur la zone traitée ainsi que les tissus en profondeur. C’est une technique indolore (l’animal peut ressentir de la chaleur et de légers picotements) qui a des effets anti-inflammatoire, anti-douleur, stimule la cicatrisation et favorise la micro-circulation. Il est utilisé pour :

Accélérer/Stimuler la réparation des tissus pour des plaies récentes

Accélérer la cicatrisation des plaies chroniques

Traiter les douleurs et les raideurs, notamment les inflammations ou tensions musculaires

Lutter contre l’arthrose et les inflammations articulaires

Le laser est contre-indiqué sur les zones hémorragiques, les tumeurs, les sites d’injections récentes et sur les yeux, ainsi qu’en cas de gestation.

La fréquence des séances est à voir avec le vétérinaire selon l’affection et la réponse au traitement, mais en moyenne 2 à 3 séances par semaine sont nécessaires au début, puis les séances sont espacées au fur et à mesure. En moyenne au moins trois séances sont nécessaires pour obtenir une amélioration, mais certains animaux réagissent plus ou moins vite (des cas réfractaires sont toujours possibles).

La chirurgie de convenance comprend toutes les chirurgies qui n’ont pas caractère d’urgence et qui ne visent pas à soigner une pathologie : opérations de stérilisation (castration et ovariectomie/ovario-hystérectomie), réalisation d’un tatouage réglementaire, détartrage sur un animal ne souffrant pas de maladie buccale.

Les chirurgies des tissus mous visent à soigner une pathologie de la peau, des organes du thorax ou de l'abdomen. Certaines sont relativement simples et peu urgentes (retrait d'une petite masse cutanée non adhérente), d'autres plus complexes et urgentes (dilatation-torsion de l'estomac, retrait d'un corps étranger intestinal, ...).